Œufs frais, autonomie, lien avec la nature : vous rêvez d’installer un poulailler chez vous ? Pour que l’installation soit une réussite, tous les détails comptent. Voilà les erreurs fréquentes à écarter pour que votre projet reste un plaisir, pour vous comme pour vos poules.

1. Choisir un emplacement au hasard

L’emplacement du poulailler dépend bien évidemment des contraintes de votre terrain. En parallèle, prenez en compte le confort et la santé de vos poules. Ainsi, un abri trop exposé au vent peut devenir glacial en hiver. Trop ensoleillé, il se transforme en étuve l’été. Trop humide, il offre un terrain propice aux parasites.

Les caractéristiques de l’emplacement idéal sont donc : 

  • de l’ombre en été ; 
  • de la lumière en hiver ; 
  • à l’abri des courants d’air ; 
  • légèrement surélevé.

Pensez aussi à votre organisation au quotidien. Le poulailler doit être accessible facilement, hiver comme été, y compris sous la pluie. 

2. Sous-estimer la taille du poulailler

Les poules ont besoin de place pour dormir, pondre leurs œufs, gratter la terre et se déplacer. Un espace insuffisant génère du stress. Les volailles arrêtent de pondre, ont des comportements agressifs ou tombent malades.

À l’intérieur du poulailler, comptez au minimum 1 m² par poule et surtout, anticipez. Beaucoup de particuliers adoptent deux poules, puis en ajoutent rapidement une troisième, ou plus. Mieux vaut prévoir un peu large dès le départ, plutôt que de devoir changer de poulailler dans quelques mois. Un poulailler Gamm Vert répond à vos exigences et offre tout le confort à vos gallinacés.   

3. Négliger la sécurité face aux prédateurs

Même en pleine ville, vos poules vont être la proie de prédateurs. Renards, fouines, rats, chiens : elles attirent la convoitise de nombreuses espèces. 

Le premier réflexe est de rentrer les poules chaque soir dans un abri fermé et sécurisé. Vous souhaitez leur offrir encore plus de sécurité ? Adoptez les gestes suivants : 

  • fermer la zone dédiée aux poules avec un grillage galvanisé, à mailles fines ; 
  • enterrer cette clôture à 30 cm de profondeur minimum ;
  • ajouter des loquets aux portes.

4. Acheter sans anticiper l’entretien

Mal conçu, un poulailler devient vite une corvée. Et si l’entretien est pénible, vous risquez de le négliger, au détriment de la santé des animaux. À la longue, la litière est souillée en permanence, des parasites et des mauvaises odeurs apparaissent. Les œufs sont pondus n’importe où. 

Avant d’acheter ou de construire votre poulailler, posez-vous cette question simple : puis-je nettoyer cet espace facilement, rapidement et intégralement ? Si la réponse est non, cherchez un modèle plus adapté, équipé par exemple avec : 

  • un tiroir à déjections ;
  • un toit ouvrant ou une porte large ; 
  • un sol lisse, légèrement incliné si possible.

5. Oublier la sociabilité des poules

Seule, une poule est malheureuse. En effet, les gallinacés ont besoin de vivre en groupe pour se rassurer, s’occuper et même établir une hiérarchie. Sans interactions, elles s’ennuient, deviennent agressives ou arrêtent de pondre.

C’est pourquoi il est recommandé d’en adopter au moins deux. Les vendeurs conseillent souvent d’en prendre trois pour garantir un équilibre social. Cela évite aussi qu’une poule ne se retrouve isolée si l’une disparaît.

6. Penser que les poules mangent uniquement les restes

Même si les poules raffolent des épluchures, elles ont besoin d’une alimentation équilibrée pour rester en bonne santé. En ne mangeant que vos restes, leurs besoins en calcium ou en protéines sont partiellement couverts.  

Cette carence peut entraîner des œufs fragiles, des problèmes de plumage, voire un arrêt de ponte. 

Idéalement, en plus des épluchures, donnez-leur un mélange de grains et un apport régulier en coquilles broyées. Offrez-leur également de l’eau fraîche à volonté.

7. Ignorer la réglementation locale

En ville, comme à la campagne, l’installation de votre poulailler est soumise aux règles d’urbanisme de votre commune. 

Par exemple : vous vivez en ville et vous souhaitez implanter un poulailler dans votre jardin. Si sa taille est comprise entre 5 et 20 m², vous devez déposer une déclaration préalable à travaux. 

Certaines communes limitent le nombre de volailles ou imposent une distance minimale avec les habitations voisines. 

Enfin, vous êtes tenus de déclarer vos poules par le biais d’une fiche de recensement.

Avant toute installation, consultez le Plan Local d’Urbanisme (PLU) et contactez votre mairie. 

 

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